Alerte : "Sur les oeufs une encre non cacher Lepessa’h"

PROBLÈME :

Une enquête que nous avons mené conjointement avec les services du Beth Din de Paris, a révélé que cette année, les principaux fournisseurs d’½ufs blanc vendus dans les commerces Cachers, utilisent pour le marquage des ½ufs (chiffres inscrits sur la coquille), une encre non cacher Lepessa’h car elle contient de l’alcool Hametz.

Les marques de références utilisées sont les suivantes:  IC-4RD002 et  R-445RD.

Comme vous le savez, les lois de cacherout specifiques à Pessa’h étant particulièrement restrictives, le Hametz est donc interdit même en quantité infime אסור במשהו. De ce fait l’encre utilisé pour le marquage des ½ufs est interdite (car comestible selon les autorités sanitaires).

CONDUITE RIGOUREUSE :

Pour les personnes qui souhaitent agir de manière scrupuleuse, il est souhaitable de les faire bouillir avant Pessa'h  dans une casseroles cacher pour pessa'h de sorte que l'encre hametz soit dissoute dans l'eau de cuisson avant l'entrée de l'interdiction à savoir vendredi 22 avril à 11h56.

Si ce délai n'a pas pu être respecté, il est encore possible de le faire avant l’entrée de la fête à savoir vendredi 22 avril à 20h44.

Par ailleurs, sachez que pour des raisons d’hygiène alimentaire il n'est pas recommandé de frotter les coquilles des ½ufs. En effet, celles ci étant poreuses, les bactéries risquent de pénétrer plus facilement.

Ce problème concerne uniquement la cuisson des ½ufs avec la coquille, mais il est possible de faire une omelette ou tout autre plat avec des ½ufs (puisque sans leur coquille)

Il est possible également de trouver dans les marchés, des ½ufs de production artisanale qui ne sont pas marqués.

CONDUITE SELON LA LOI :

Sachez enfin, que selon plusieurs rabbinats dont le KLBD, le fait que l’encre soit Hametz ne pose pas de problème pour Pessa’h, car selon leur expertise, l’alcool problématique contenu dans l’encre, s’évapore immédiatement après l’application de l’encre sur les coquilles, de plus la coquille même n’est pas consommée, raison de plus pour autoriser selon eux l’usage habituel des ½ufs blanc pendant Péssa’h.