L’appellation Laméhadrin Min
Haméhadrin désigne une Cacherout d’excellence réunissant un maximum
de mesures de rigueur afin d’être conforme à la majorité voire à la totalité
des décisionnaires, dans la mesure du possible.
Malheureusement cette expression
est souvent galvaudée par des organismes de cacherout peu scrupuleux du
sens véritable des mots.
Le saviez-vous ?
Le Grand Rabbinat d’Israël établi
une forte distinction dans la Cacherout des volailles entre une cacherout
classique est une cacherout Laméhadrin Min Laméhadrin, et ce, depuis l’élevage
jusqu’à l’emballage des produits finis.
Nous vous proposons ici un résumé
des éléments notablement différents dans une Cacherout Laméhadrin Min Haméhadrin
dans tout le processus de production :
1-
l’élevage :
les surveillants rituels régulièrement présents s’assurent qu’aucune piqûre n’est
administrée dans le cou des volailles.
2-
Le transport de l’élevage
à l’abattoir : les surveillants vérifient les volailles une à une, afin
de s’assurer qu’aucune étape du transport n’a entraîné de lésions.
3-
Le Choh’èt (abatteur
rituel) : il doit procéder à une vérification du couteau après l’abattage
de chaque série de 10 volailles. Après chaque demi-heure de travail il doit se
reposer une demi-heure sans effectuer la moindre activité.
4-
Le couteau :
il est vérifié par un spécialiste qui se consacre exclusivement à cette activité.
Celui-ci procède à une vérification avant et après l’abattage. Il procède
également à une vérification après l’abattage de chaque série de 10 volailles. Le
lieu de l’abattage est nettoyé avant chaque vérification. Celle-ci s’effectue
debout. Les ongles du vérificateur sont parfaitement secs. La lame du couteau est
vérifiée à ses deux extrémités mêmes si l’on est certain qu’elles n’ont pas
pris part à l’abattage.
5-
Les surveillants
rituels : Le surveillant rituel doit être particulièrement Yré
Chamaïm, connaissant la Halakha dans tous ses détails, et très
expérimenté.
6-
Vérification des
poumons : on vérifie chacun des poumons à la main, sans gants. On ne
valide que les poulets dont les poumons sont lisses, sans défaut.
7-
Vérification des
intestins : on vérifie les intestins de chacun des poulets un à un.
8-
Vérification des
tendons de la cuisse : les cuisses sont découpées et analysées de telle
sorte qu’on puisse constater visuellement si l’un des tendons est rompu.
9-
Vérification du fémur
: chaque volaille est vérifiée une à une.
10-
La cachérisation par
le sel : les extrémités des ailes sont découpées pour faciliter l’extraction
du sang. Le dos est découpé suffisamment pour que l’on puisse vérifier s’il
reste des résidus d’organes et si le sel recouvre le poulet intégralement.
11-
Le rinçage :
on immerge les volailles pendant 30 minutes dans une eau maintenue à une
température de 10 à 12°C.